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10.04.25 : Boris De Piante qui sait s'entourer des plus belles Les Paul...

10 avril 2025 par
10.04.25 : Boris De Piante qui sait s'entourer des plus belles Les Paul...
VPI
Salut Boris, tu es guitariste professionnel et professeur de guitare chez Music Arts Academy. Tu es très demandé avec de multiples projets à ton actif. Peux-tu nous parler de ton actualité ?


Mon actualité est principalement centrée sur mon groupe, Monkey 3. Nous avons sorti notre dernier album en février 2024, et depuis, nous avons enchaîné les concerts pour le promouvoir. Cette dynamique se poursuit en 2025 avec des dates à venir. En parallèle, nous travaillons sur une collaboration passionnante avec un autre groupe. Bien que ce ne soit pas encore officiel, nous préparons un EP avec des compositions communes et envisageons des concerts où les deux groupes partageront la scène. L'idée est de créer une expérience musicale unique où chaque groupe jouera son set avant de se rejoindre pour une performance collaborative.

Un des moments forts de cette année sera sans doute nos concerts les 12 et 13 décembre 2025 au Planétarium de Lucerne, le plus moderne au monde. Imaginez jouer à l'intérieur d'un planétarium avec des projections immersives qui dansent au rythme de la musique. Le set commencera en acoustique pour évoluer progressivement vers l'électrique, offrant une expérience sensorielle inédite. Les billets seront bientôt en vente, et nous avons hâte de partager cette aventure avec notre public.

En plus de Monkey 3, je suis impliqué dans plusieurs groupes de reprises qui me permettent d'explorer différents styles musicaux. WTF?!, un groupe de soul funk, énergie festive à chaque performance. Lenny K, un tribute de Lenny Kravitz qui se produit régulièrement sur les scènes romandes. BACAS, un tribute genevois d’AC/DC, nous avons une soirée spéciale prévue le 5 avril à l'Alhambra, où nous partagerons la scène avec le tribute genevois de Led Zeppelin Zoso. Et pour finir, Electric Paradise, qui se produit, entre autre, régulièrement à l’EMA, l'école de musique anciennement ETM, offre une scène ouverte à de nombreux musiciens talentueux



Peux-tu nous présenter ton parcours et ta formation ?

Mon parcours musical a commencé à l'âge de 17 ans, lorsque j'ai décidé d'apprendre la guitare en autodidacte. Inspiré par les légendes du rock comme Jimi Hendrix, j'ai rapidement formé un groupe avec des amis. Bien que notre niveau technique soit limité au début, nous avons appris ensemble et avons rapidement monté un tribute band de Litfiba, qui nous a permis de nous produire sur scène et de gagner en expérience. Cette aventure m'a conduit à rejoindre Monkey 3, initialement une communauté de jam-sessions avant de devenir un véritable groupe. J'ai également eu l'opportunité de partir aux États-Unis pour suivre le GIT, le Guitar Institute of Technology à LA en Californie, une expérience qui m'a ouvert les yeux sur la diversité musicale et professionnelle du pays. À mon retour, j'ai rejoint Sideburn, un groupe de hard rock vaudois, avec lequel j'ai enregistré plusieurs albums.Commencez à écrire ici ...



 Comment t'es-tu mis à la guitare électrique ? Quel était ton premier modèle ?  

J'ai d'abord joué de la flûte à bec, mais ça ne m'a pas vraiment passionné. Plus tard, j'ai été inspiré par Jimi Hendrix et j'ai économisé pour acheter une guitare. Mon premier instrument était une Les Paul noire, achetée après avoir économisé en faisant des jobs d'été. Je voulais initialement une Stratocaster, inspiré par Hendrix, mais le destin m'a conduit vers cette Les Paul. Dès que je l'ai vue accrochée au mur du magasin, j'ai su que c'était l'instrument qu'il me fallait. Elle avait une présence imposante et un son riche qui m'ont immédiatement séduit. Depuis ce jour, la Les Paul est devenue ma compagne musicale, m'accompagnant sur scène et en studio. Elle m'a permis d'explorer différents styles et de développer ma propre identité sonore.



Quels sont tes styles de musique préférés et tes influences les plus fortes ?

Mes goûts musicaux sont très éclectiques. J’apprécie le rock et le hard rock des sixties-seventies pour leur énergie brute, et le vieux blues électrique pour son authenticité. Le punk hardcore des années 80 m'a toujours fasciné par son intensité et son engagement viscéral. Des groupes comme Bad Brains et Black Flag ont marqué mon adolescence et continuent de m'inspirer aujourd'hui. Récemment, je me suis ouvert à la musique électronique, qui m'intrigue par ses sonorités synthétiques uniques. Elle permet de créer des atmosphères envoûtantes et d'explorer des territoires sonores inédits.



Quelles sont tes guitares préférées ?

Je joue principalement des Les Paul et des Telecaster, deux instruments qui me permettent d'exprimer pleinement ma personnalité. La Les Paul est incroyablement polyvalente grâce à ses deux humbuckers et ses contrôles indépendants de volume et de tonalité. Elle offre une palette sonore riche qui s'adapte à de nombreux styles musicaux. La Telecaster, quant à elle, est d'une simplicité désarmante. Elle me pousse à jouer de manière plus directe et authentique, sans artifices. Ces deux guitares sont des extensions de moi-même sur scène, chacune apportant une dimension unique à mon jeu.



Qu'est-ce qui est important pour toi dans une guitare électrique ?

Pour moi, les aspects les plus importants dans une guitare électrique sont la fiabilité, l'ergonomie, et une bonne intonation. Une guitare doit être un outil fiable, capable de tenir la route soir après soir. Elle doit rester accordée et offrir une jouabilité confortable. L'ergonomie est cruciale, car il est essentiel de se sentir à l'aise avec l'instrument, surtout lors de longues sessions de jeu.



Quels sont tes meilleurs souvenirs musicaux ?

J'ai eu la chance de vivre de nombreux moments inoubliables grâce à la musique. L'un de mes souvenirs les plus marquants remonte à mon enfance, lorsque mes parents m'ont emmené voir Carlos Santana à Lausanne. C'était mon premier vrai concert. Sa musique et son son unique ont laissé une empreinte durable sur moi.

Un autre concert mémorable fut celui de Black Sabbath avec Dio à Montreux. L'intensité et la puissance de leur performance étaient incroyables. Chaque note résonnait avec une force qui captivait le public.

En tant que musicien, j'ai également eu l'opportunité de jouer dans des lieux insolites qui ont marqué ma carrière. Par exemple, jouer dans une grotte culturelle en Allemagne, où la structure naturelle amplifiait le son de manière unique, ou encore dans un volcan éteint en France, où les parois du volcan étaient illuminées en synchronisation avec notre musique. Ces expériences ont créé des souvenirs inoubliables, tant pour moi que pour le public.

En Suisse, le Palp Festival dans le Val de Bagnes est un autre moment fort. Jouer en plein air à 2000 mètres d'altitude, entouré par la beauté des Alpes, offre une énergie particulière. La musique prend une dimension différente dans ces environnements naturels, et chaque performance devient une aventure unique.

Ces souvenirs sont gravés en moi et témoignent de la magie que la musique peut créer, peu importe le lieu ou le contexte…



Comment assures-tu tes compositions ou tes arrangements ?

Avec Monkey 3, le processus de composition est très collaboratif. Nous travaillons souvent en groupe, soit en jam sessions où des idées émergent spontanément, soit en apportant des morceaux ou des idées individuelles que nous développons ensemble. Chaque membre du groupe contribue à l'arrangement et à l'évolution des morceaux. Parfois, l’un d’entre nous peux arriver avec une idée complète, et les autres membres vont l'enrichir avec leurs propres influences et suggestions. Cette méthode nous permet de créer des compositions riches et variées, où chacun apporte sa pierre à l'édifice.

J'ai également eu l'occasion de travailler sur des musiques de films, ce qui est une expérience différente. Parfois, j'ai carte blanche pour créer une atmosphère musicale qui colle à la scène, tandis que d'autres fois, je reçois des directives précises sur le style ou les références à suivre. Dans ces cas, il est essentiel d'être flexible et de s'adapter aux besoins du projet.



Quels sont tes meilleurs souvenirs musicaux ?

J'ai eu la chance de vivre de nombreux moments inoubliables grâce à la musique. L'un de mes souvenirs les plus marquants remonte à mon enfance, lorsque mes parents m'ont emmené voir Carlos Santana à Lausanne. C'était mon premier vrai concert. Sa musique et son son unique ont laissé une empreinte durable sur moi.

Un autre concert mémorable fut celui de Black Sabbath avec Dio à Montreux. L'intensité et la puissance de leur performance étaient incroyables. Chaque note résonnait avec une force qui captivait le public.

En tant que musicien, j'ai également eu l'opportunité de jouer dans des lieux insolites qui ont marqué ma carrière. Par exemple, jouer dans une grotte culturelle en Allemagne, où la structure naturelle amplifiait le son de manière unique, ou encore dans un volcan éteint en France, où les parois du volcan étaient illuminées en synchronisation avec notre musique. Ces expériences ont créé des souvenirs inoubliables, tant pour moi que pour le public.

En Suisse, le Palp Festival dans le Val de Bagnes est un autre moment fort. Jouer en plein air à 2000 mètres d'altitude, entouré par la beauté des Alpes, offre une énergie particulière. La musique prend une dimension différente dans ces environnements naturels, et chaque performance devient une aventure unique.

Ces souvenirs sont gravés en moi et témoignent de la magie que la musique peut créer, peu importe le lieu ou le contexte…



Comment assures-tu tes compositions ou tes arrangements ?

Avec Monkey 3, le processus de composition est très collaboratif. Nous travaillons souvent en groupe, soit en jam sessions où des idées émergent spontanément, soit en apportant des morceaux ou des idées individuelles que nous développons ensemble. Chaque membre du groupe contribue à l'arrangement et à l'évolution des morceaux. Parfois, l’un d’entre nous peux arriver avec une idée complète, et les autres membres vont l'enrichir avec leurs propres influences et suggestions. Cette méthode nous permet de créer des compositions riches et variées, où chacun apporte sa pierre à l'édifice.

J'ai également eu l'occasion de travailler sur des musiques de films, ce qui est une expérience différente. Parfois, j'ai carte blanche pour créer une atmosphère musicale qui colle à la scène, tandis que d'autres fois, je reçois des directives précises sur le style ou les références à suivre. Dans ces cas, il est essentiel d'être flexible et de s'adapter aux besoins du projet.



As-tu une approche particulière en matière d'enseignement ?


Mon approche de l'enseignement est très personnalisée et dépend beaucoup de l'élève. Je commence toujours par évaluer son niveau, ses attentes, et ses objectifs. Par exemple, un élève de 14 ans n'aura pas les mêmes aspirations qu'un adulte de 56 ans. Certains veulent simplement jouer quelques accords pour le plaisir, tandis que d'autres rêvent de se produire sur de grandes scènes.

L'objectif principal, surtout pour les débutants, est de se faire plaisir rapidement en jouant des chansons qu'ils aiment. Cela motive les élèves et leur donne envie de continuer. Une fois qu'ils sont à l'aise avec l'instrument et qu'ils prennent du plaisir à jouer, on peut aborder des aspects plus techniques et théoriques, comme les gammes et autres.

Je m'adapte également aux nouvelles technologies en intégrant des outils comme Guitar Pro pour fournir des supports pédagogiques plus riches. Cependant, je veille à ce que les élèves ne se précipitent pas et prennent le temps de bien assimiler chaque étape. L'enseignement de la musique est aussi une question de patience et de persévérance.



Comment l'enseignement traditionnel a-t-il changé avec l'arrivée d'Internet ?

L'arrivée d'Internet a indéniablement transformé l'enseignement de la musique. Aujourd'hui, les élèves ont accès à une multitude de ressources en ligne, ce qui peut être à la fois un avantage et un défi. D'un côté, cela permet d'explorer différents styles et techniques plus facilement. De l'autre, cela peut créer une certaine impatience, car les élèves veulent souvent progresser très rapidement.

En tant que professeur, je dois m'adapter à cette nouvelle dynamique en intégrant des supports multimédias et en fournissant des ressources complémentaires. Cependant, je crois fermement que rien ne remplace l'interaction humaine et le partage de la passion musicale en face à face. L'enseignement en présentiel permet de développer une relation plus profonde avec l'élève et de mieux comprendre ses besoins et ses aspirations.



Pour l'avenir, quels sont tes défis et tes envies ?

Pour 2025, mon défi principal est de mener à bien les concerts au Planétarium de Lucerne, qui promettent d'être des moments forts de l'année. Au-delà de ça, je souhaite continuer à faire vivre la musique de Monkey 3 et explorer de nouvelles collaborations artistiques.

En 2026, je prévois de commencer à travailler sur un nouvel album avec Monkey 3. Ce sera un nouveau défi créatif, car chaque album est une aventure unique. Je veux également continuer à enseigner et à partager ma passion avec mes élèves, en les aidant à progresser et à trouver leur propre voie musicale.

Mon souhait est de continuer à jouer avec les différents groupes de reprises et à participer à des festivals, car ces expériences enrichissent mon parcours musical et me permettent de rester connecté avec le public.



Un conseil pour les jeunes guitaristes ?

Achète une Les Paul ! Plus sérieusement, mon conseil aux jeunes guitaristes est de toujours suivre leur passion. La musique doit être une source de plaisir et de partage. Il est essentiel de travailler régulièrement, mais aussi de s'amuser en jouant. La persévérance est la clé, car le chemin vers la maîtrise de l'instrument est long et semé d'embûches. Mais avec du travail et de la détermination, tout est possible.

Et puis investir dans une bonne guitare peut également faire une grande différence dans un parcours musical. L'important est de trouver l'instrument qui nous correspond et qui nous inspire à jouer chaque jour.